Jeudi: Visiblement les mouvements spirituels apparaissent en première ligne contre le nucléaire au Japon, aux côtés des antinucléaires dont de nombreux parents et en particulier les mères. Il d’agit d’un enjeu vital. Puisse Hollande et les religions en France entendre ces messages …
Daisaku Ikeda souhaite également que face aux catastrophes subies, soient prises des mesures pour resserrer les liens internationaux. Il est présenté par l’organisation comme un penseur, poète, militant de la paix et écologiste.
Revendiquant une présence dans 192 pays et 12 millions de membres, Soka Gakkai est un mouvement religieux qui influence fortement le Nouveau Komeito, parti politique centriste situé dans l’opposition au Parti Démocrate du Japon (PDJ, centre gauche) au pouvoir depuis septembre 2009.
DÉSASTRE NUCLÉAIRE
Le PDJ, présidé par le premier ministre, Yoshihiko Noda, prône une réduction de l’usage de l’énergie nucléaire mais souhaite dans l’immédiat relancer des réacteurs arrêtés, une fois leur sécurité garantie. Il encourage également l’exportation de technologies nucléaires civiles japonaises.
Déclenché par le séisme et le tsunami qui ont dévasté le nord-est du Japon le 11 mars, l’accident de Fukushima a constitué le pire désastre nucléaire depuis celui de Tchernobyl (Ukraine) en 1986, entraînant des rejets massifs de radioactivité dans la région et l’évacuation d’une centaine de milliers personnes.
D’autres réacteurs japonais ont été stoppés à cause du séisme ou de précédents tremblements de terre et la plupart de ceux qui restent, arrêtés pour maintenance depuis, n’ont pu redémarrer en raison de l’obligation de procéder à des tests de résistance destinés à vérifier leur sécurité.
Sur les 54 unités du Japon, à partir de la fin de cette semaine, seuls trois resteront en fonctionnement et le pays risque d’être complètement privé d’énergie nucléaire durant plusieurs mois à compter de ce printemps, avant l’éventuel redémarrage de certaines tranches.
De leurs côtés les évêques catholiques avaient déjà appelé à l’abandon du nucléaire, après l’accident de Fukushima
AFP