Le 4 mai dernier, un décret reconnaissait la maladie de Parkinson comme une possible maladie professionnelle chez les agriculteurs exposés à des produits phytosanitaires. En février 2012, après six années de procédure, le tribunal de grande instance de Lyon a jugé le géant américain Monsanto responsable de l’intoxication d’un agriculteur céréalier de la Charente, Paul François.
Celui-ci est président de l’association Phyto-victimes, créée l’an dernier à l’initiative de professionnels victimes de produits chimiques.
Quelles sont les conséquences de ces récentes décisions, administrative et judiciaire ?
C’est d’abord une reconnaissance morale.
Ensuite, si les indemnités reçues ne permettent pas de guérir, elles aident à mieux se soigner, car les agriculteurs ne roulent pas sur l’or.
Entretien avec Paul François, président de Phyto-victimes
Propos recueillis par Manuel Domergue
Alternatives Economiques n° 314 – juin 2012
Propos recueillis par Manuel Domergue
Alternatives Economiques n° 314 – juin 2012