Si elle est élue présidente en 2012, la candidate à la primaire PS s’engage à stopper le chantier de ce réacteur de troisième génération. Contrairement à François Hollande et Martine Aubry…
Ségolène Royal, candidate à la primaire PS, a annoncé vendredi qu’elle fermerait la centrale nucléaire de Flamanville si elle était élue présidente en 2012.
« Si je suis élue, j’arrête Flamanville. Les autres ne sont pas aussi clairs que moi », a affirmé Mme Royal au quotidien Libération, dont elle sera samedi la rédactrice en chef d’un jour, a rapporté un journaliste du journal sur son compte Twitter. Ces propos ont été confirmés à l’AFP par son entourage.
Ségolène Royal « fonde sa décision sur plusieurs rapports de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui soulignent des problèmes de sécurité très importants » dans cette centrale et « le gouffre financier que cela représente », a précisé Dominique Bertinotti, sa directrice de campagne pour la primaire.
Voir aussi:
Pour le journal « La Manche Libre » Elle a promis l’abandon du réacteur EPR. »Peu de candidats l’ont dit aussi clairement parce qu’il y a des enjeux électoraux dans le département », a-t-elle déclaré. Selon elle, il existe « un lobby EDF qui bloque tous les projets d’énergies renouvelables ». En 2007, alors qu’elle était candidate à l’élection présidentielle, elle s’était prononcée contre le lancement du chantier de l’EPR à Flamanville. Son intention serait de reconvertir la centrale en site de recherche sur les techniques de démantèlement des infrastructures nucléaires et sur les énergies renouvelables. Flamanville deviendrait un site de recherche « pour réussir la sortie du nucléaire en quarante ans », précise Ségolène Royal.
(1 commentaire)
Merci pour le lien. Bises.